Les amis (es) aquariophiles Lorrains
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 voyage aquariophile au Mexique

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maculicauda
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Localisation : L'Hopital

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MessageSujet: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 12:25

Pour commencer, je vous poste le récit de mon premier périple méxicain. Comme il n'y a pas de rubrique "voyages aquariophile" je l'ai mis ici. Cet article est déjà paru il y a quelques années de l'AFC dont je fais partie. J'espère qu'il vous transportera vers d'autres cieux et qu'il vous fera rêver un peu. Bonne lecture à tous.


Deux cichlidophiles au pays des Mayas


L’agitation des badauds ainsi que le bruit de la circulation, finissent par me tirer des bras de Morphée. J’ouvre un œil, puis le second. A côté de moi, Yolande arbore déjà un grand sourire et le soleil, qui entre généreusement par la fenêtre, semble nous dire « Bienvenue au Mexique ». Nous sommes le premier avril 2006, il est 9 heures du matin à Cancun où nous sommes arrivés dans la nuit, après 18 heures de voyage.

01-04-2006. Notre première préoccupation après le petit déjeuner, est de partir à la recherche de l’agence Hertz, sensée se trouver sur la même avenue que notre hôtel, afin de récupérer la voiture que j’avais pris soin de réserver par internet, un mois plus tôt. Une heure plus tard, à bord de notre petite Dodge, nous prenons la direction de l’aéroport, afin de rencontrer un ami de Jacky Métral susceptible de nous éviter des problèmes que pourrait engendrer la possession de poissons lors de l’embarquement pour le retour vers la France. Mais Alex n’est pas là aujourd’hui. C’est son jour de repos. Voyant que je suis un peu ennuyé, un de ses collègues finit par l’appeler sur son portable. Cinq minutes de discussion suffisent pour convenir d’un rendez-vous trois semaines plus tard. Ce détail réglé, l’aventure mexicaine peut vraiment commencer. Notre première étape nous conduit à Chichen Itza, pour un peu de culture préhispanique. Après tout, il n’y a pas uniquement de magnifiques poissons dans ce beau pays et il s’avère que ce site Maya vaut vraiment la peine d’être visité. Après deux heures à déambuler sous un soleil de plomb, c’est un véritable soulagement pour Yolande de retrouver la voiture, tant ses chaussures la font souffrir. Et déjà nous reprenons la route en direction de Baccalar, où nous avons décidé de passer la nuit. La route est longue et monotone et les rares villages que nous traversons ne possèdent pas de station essence. A la limite de la panne sèche je finis par m’arrêter dans l’un deux. Nos connaissances en espagnol se limitent à une dizaine de mots, mais nous arrivons tout de même à trouver dix litres de carburant. Largement de quoi arriver à la prochaine station d’après les explications que l’on nous fournit. C’est avec soulagement que nous poursuivons notre route. Une demi-heure plus tard, la nuit tombe. Une trentaine de kilomètres avant Baccalar un bruit suspect au niveau de la roue arrière me fait ralentir. A 80 Km /h le bruit cesse. Je prends donc le risque de terminer l’étape sans m’arrêter, car sur la voie rapide sur laquelle nous venons de nous engager la circulation est trop dense et sans lampe de poche je n’y verrai rien de toute façon. A cette allure il est près de 20 heures lorsque nous trouvons un hôtel. La journée a été longue et nous aspirons à une bonne nuit de sommeil. Mais c’est sans compter avec les quatre coqs du voisinage, qui, dès trois heures du matin, s’égosillent à tour de rôle afin de savoir lequel fera le plus de bruit.

02-04-2006. Avant de repartir j’inspecte le dessous de la voiture, mais, a priori je ne
constate rien d’anormal. La destination du jour étant Palenque, nous plions rapidement bagages. A 9h00, une petite halte a Casas Palmar, petite station balnéaire à la frontière du Belize, nous permet de voir nos premiers poissons dans leur milieu naturel. ‘’Cichlasoma’’ salvini, Thorichthys meeki, ‘’Cichlasoma’’ octofaciatum et même un petit Petenia splendida d’une dizaine de cm, sont au rendez-vous. Le tout au milieu d’Astianax et de Poecilia avec une superbe nageoire dorsale bleu nuit. Yoyo est en extase et ne veut plus sortir de l’eau. Mais nous ne pouvons pas trop traîner, car nous avons toute la péninsule du Yucatan à traverser avant de bifurquer vers Emiliano Zapata. A une heure de route de Xpujil, nous rencontrons notre premier contrôle phytosanitaire. En voyant tout notre matériel, les militaires qui contrôlent notre coffre, nous prennent pour des biologistes. Ce que je m’empresse de leur confirmer, pour ne pas avoir à me lancer dans de grandes explications. Avec de larges sourires, ils nous laissent repartir en nous souhaitant bonne route. Nous roulons à bonne allure, lorsque cinquante kilomètres plus loin le même bruit que la veille se fait entendre. Cette fois je m’arrête immédiatement, pour contrôler une nouvelle fois sous la voiture. Et là, je constate que le pneu arrière gauche est en lambeaux. Il ne me reste plus qu’à changer la roue sous un soleil de plomb avant de repartir, non sans avoir constaté que les autres roues n’étaient pas jolies à voir non plus. C’est en priant le ciel que nous faisons les 125 km qui nous séparent de Francisco Escarcega. A notre arrivée devant la vulcanizadora (une petite cahute en planches disjointes qui sert d’atelier de réparation de roues), le patron est en train de remonter un pneu de camion au maillet et au démonte-pneu. Du coup je me revois vingt huit ans plus tôt à faire le même travail, mais avec des roues de voitures. En ce qui concerne la notre, il n’y a rien d’autre à faire que de la changer. Mais vu qu’on est dimanche, inutile de compter avoir du neuf. Le type envoie donc sa femme à la casse auto du coin afin qu’elle trouve un pneu d’occasion. Je lui fais comprendre d’en ramener deux si possible. Une demi-heure plus tard, elle me prouve qu’au Mexique ce genre de chose est possible pour la modique somme de 750 pesos (environs 75 €). Quand tout est rentré dans l’ordre, nous repartons jusqu’au Rio Candelaria. Notre halte ne dure qu’une petite demie heure, juste le temps de mettre la tête sous l’eau pour voir passer l’espace d’un instant, quelques Thorichthys meeki et autres ‘’Cichlasoma’’ salvini. IL est 17h30 lorsque nous reprenons la route et la nuit ne va pas tarder à tomber. Deux heures plus tard nous franchissons le deuxième contrôle sans problème, pour entrer dans l’état du Chiapas. Quelques centaines de mètres plus loin, nous traversons le Rio Usumacinta, ce Rio d’où J-C Nourissat avait ramené tant de cichlidés. Rien que le nom me fait rêver. A la station service où nous nous arrêtons, on nous indique un hôtel à Emiliano Zapata, ou il reste une chambre de libre. C’est là que nous passons la nuit. Toutes les haltes de la journée, forcée ou volontaires, ne nous permettent pas d’aller plus loin comme prévu.

03-04-2006. À 8h30 c’est le départ pour Palenque à 45 km de là. C’est à la Posada Canãda, un petit hôtel à quelques centaines de mètre du centre ville, que nous posons nos valises. L’endroit est calme et reposant. On n’y entend que le bruit des oiseaux, entrecoupé de temps en temps par les paroles de rares passants. Dans le jardin qu’il faut traverser pour rejoindre les chambres, un petit écriteau sur lequel on peut lire ‘’ El jardine de Nancy ‘’ nous fait sourire. A peine installé, l’appel de l’eau se fait ressentir. Il fait chaud et nous sommes impatients de voir les futurs pensionnaires de nos bacs. Le Rio Chacamax coule à cinq kilomètre au sud de Palenque. C’est là que nous trouvons notre bonheur. Il y a pas mal de monde et tout notre attirail de pêche, finit par attirer quelques curieux. Pendant que Yolande surveille nos affaires, je me jette à l’eau qui me parait fraîche. Mais quel plaisir de voir toutes ces merveilles qui nagent, là, sous mes yeux. Il a Thorichthys helleri, Vieja bifaciata, ‘’Cichlasoma’’ salvini, Chuco intermedium et Theraps lentiginosum. Au bout d’une vingtaine de minutes, c’est le froid qui fini par me faire ressortir, avec comme seul butin, un caillou sur lequel se trouve une ponte de T ; helleri. Je cède donc sans trop de regrets la place à Yolande qui a patiemment attendue mon retour. Pendant qu’elle se rafraîchit, j’en profite pour visionner ce que je viens de filmer. Ce qui bien sur attire de nouveau quelques curieux, amusés par l’attention que nous portons à des poissons qui pour eux sont aussi commun que les perches de nos étangs le sont pour nous. Peu avant midi, nous regagnons l’hôtel. Pendant le déjeuner, nous décidons d’aller visiter les cascades de Misol-ha et Agua Azul. La première se situe à une vingtaine de kilomètres de Palenque. C’est une chute d’eau qui tombe d’une hauteur de 25 m, dans un cratère d’une quarantaine de mètres de diamètre et de 20 m de profondeur. Comme la baignade est autorisée, j’en profite pour piquer une tête. Mais l’eau est trouble et à part deux ou trois gros Chuco intermédium très timide, je ne parviens pas à distinguer grand-chose. Quarante kilomètres plus loin, les cascades en escalier d’Agua Azul déversent leurs eaux bleues dans le Rio Tulija. Le décor est somptueux. Toute cette suite de chutes d’eaux profère à l’endroit quelque chose de magique. Le long des berges, les autochtones, pour la plupart des descendants Mayas, ont installés des baraques en bois ou ils proposent des produits artisanaux et des fruits frais. C’est ici que Yolande découvre le vrai goût des bananes. Mais l’heure tourne vite. Trop vite. Et après deux heures passées sur place, il nous faut déjà retourner à Palenque.

04-04-2006. Dès le matin, nous retournons au Chacamax. A 8h30, c’est encore désert. Il n’y a que nous et c’est tant mieux. Au moins je peux filmer en toute tranquillité. Au bout de quelques minutes, les voies qui me parviennent me font relever la tête. De l’autre coté de la rivière, Yolande est en grande conversation avec trois jeunes gens, trop blancs pour être mexicains. En fait, Patrick, Tobias et Oliver sont trois allemands qui sont ici pour les mêmes raisons que nous. Nous sympathisons rapidement et décidons de pêcher ensemble tout au long de la semaine. Très vite, je constate que leurs épuisettes, plus petites que les notre, sont plus efficaces. Par contre, ils ont moins la technique pour attraper les poissons. Nos efforts conjugués, font qu’en fin de matinée, nos premiers alevins se retrouvent à l’hôtel dans des petits bacs en plastique. Il s’agit de ‘C’. salvini, T. helleri et C. intermedium. L’après midi, tout le monde est d’accord pour se reposer. Les trois jours précédents nous ont un peu épuisés et une longue sieste est la bienvenue. Vers 16h00 nous retournons une fois de plus au Chacamax pour quelques prises de vue supplémentaires.

05-04-2006. Tobias et Oliver ayant eut du mal à se lever pour cause de fiesta trop arrosée, le rendez vous fixé la veille est retardé d’une heure. C’est donc seulement sur les coups de neuf heures que nous partons pour le Rio Bascan ou nous comptons trouver des Paraneetroplus omonti. Arrivé sur place, nos espoirs se transforment vite en désillusions. On a beau fouiller tout les coins et recoins, pas une seule écaille d’omonti n’est visible. En revanche, nous y trouvons Thorichthys socolofi en compagnie de Thorichthys helleri, ‘C’ salvini, Theraps coeruleus, Chuco intermedium ainsi que différents vivipares tels que Xiphophorus helleri, Poecilia mexicana et une espèce jaunâtre avec des yeux bleu qui nous est inconnue. Un peu déçu, nous continuons jusqu’au Rio Tulija. A la cantina ou nous déjeunons, il y a du poisson au menu. Pensant pouvoir goûter du Vieja ou du Petenia local, nous nous laissons tenter. Mais lorsque les assiettes arrivent nous constatons que ce n’est pas le cas. Ce n’est que du Tilapia. Une visite du congélateur, sous l’œil hilare de la serveuse qui doit se dire que ces européens ne sont décidément pas très nets dans leur tête, nous confirme la chose. Peu importe, nous nous régalons quand même et c’est avec le ventre plein que nous nous apprêtons à nous mettre à l’eau. Pour cela, il faut encore discuter avec le gardien pour qu’il nous laisse passer par son parc à vache, seul endroit pour accéder à la rivière. Cinquante pesos et deux cigarettes plus loin, nous y voilà enfin. Nous oui, mais nous ne trouvons toujours pas de Paraneetroplus omonti. Bizarre ! Uwe Werner m’avait pourtant bien dit qu’il devait y en avoir ici. A défaut, nous attrapons tout de même quelques petits Theraps coeruleus et des petits ‘Cichlasoma’ salvini, avant que notre gardien de vache arrive pour nous dire qu’il faut qu’on s’en aille avant que son patron n’arrive. Sur le retour, Patrick se fait une joie de pêcher quelques-uns de ces vivipares jaunâtre aux yeux bleus pour Yoyo, dans un petit ruisseau qui coule à l’intersection de la route qui mène a la cascade de Misol-Ha. Comme aucun de nous ne sait de quoi il s’agit, elle les baptise tout naturellement ‘‘les yeux bleus’’.

06-04-2006. Une fois la ‘’ oficina de correos ‘’ trouvée et nos cartes envoyées, nous voilà
en route pour le Rio Chancala, un des fiefs de Theraps irregularis. C’est une rivière de 7-8 m de large. Pour y accéder, il nous faut enjamber la glissière de sécurité et descendre avec beaucoup de précaution le dénivelé d’une quinzaine de mètres. Le sable et les petits cailloux qui roulent sous nos semelles, rendent la chose un peu périlleuse. Un faux pas et c’est la dégringolade avec tout le matériel. Lorsque nous parvenons enfin au bord de l’eau, tout le monde s’empresse de s’équiper de son masque et de son tuba pour se jeter dans le bain. Au milieu de la rivière, là ou le courant est le plus fort, on aperçoit des dizaines de T. irregularis qui, malgré la force de l’eau, arrivent à rester quasiment immobiles, alors qu’il nous faut lutter pour pouvoir tenir debout sur place. C’est beau de les voir évoluer avec tant d’aisance. Plus sur les bords, dans les zones ou le courant est plus faible, on rencontre d’autres espèces de cichlidés tels que Thorichthys helleri, Theraps lentiginosum, ‘’Cichlasoma’’ salvini, Chuco intermedium et cerise sur le gâteau, une femelle Amphilophus nourissati, que mon arrivée intempestive fait s’écarter de son site de ponte. Aussitôt une nuée d’Astianax tente de se jeter à l’assaut du délicieux caviar. Ils n’ont pas le temps de faire trop de dégâts, que déjà le galet avec tout le fraie se retrouve dans une poche plastique à l’abri de convoitises autres que la mienne. En retraversant la rivière pour aller déposer mon précieux butin, mon regard est de nouveau attiré par une femelle irrégularis en robe de garde. Mais j’ai beau scruter le sol, je ne vois pas d’alevin. Le problème avec moi, c’est que lorsque j’ai quelque chose en tête … … … Et pas question de repartir sans cette espèce que je m’étais promis de ramener en France. Après un très long moment d’observation je fini trouver sous quel galet se trouvent ses larves. Pour les récupérer, Il me faut l’aide de Patrick et Oliver. Ces derniers sont obligés de me servir de points d’appuis pendant la manœuvre afin que je ne sois pas emporté par le courant. Lorsque les larves se retrouvent à l’abri, nous reprenons la route pour le Rio Corso. Encaissé dans une gorge profonde, il nous faut obligatoirement descendre par le petit village ou les habitants ont mis en place un mini péage. Pour la modique somme de deux €uros par personne, on vous laisse le droit d’aller patauger. Dés que les moteurs sont à l’arrêt, deux ou trois gamins plus hardis que les autres s’approchent avec curiosité. Amusé, les allemands leur distribuent quelques bonbons qu’ils viennent de sortir de leurs sacs. Il n’en faut pas plus pour être envahis par une quinzaine de gamins supplémentaires. Une fois la distribution terminée, tout ce beau monde commence à s’intéresser d’un peu trop près à notre matériel et nous sommes bien obligé de les rappeler un peu à l’ordre. Du coup Olivier décide de rester en surveillance pendant que les autres explorent les fonds de la rivière. Yoyo lui tient compagnie. Elle est émerveillée par l’un d’entre eux, haut comme trois pommes qui lui montre dans le guide des cichlidés, quelles espèces sont présentes ici et lesquelles ne le sont pas. A notre retour, nous ne ramenons que des T. lentiginosum. Mais la journée a déjà été bien fructueuse. De plus j’ai pu observer et filmer quelques jeunes Thorichthys helleri ainsi qu’un petit groupe d’Herichthys pearsi de cinq centimètres nageant tranquillement entre les branches d’un arbre tombé à l’eau. Sur le retour vers Palenque, une dernière incursion dans un petit affluent du Rio Chancala me permet d’attraper 8 Xiphophorus helleri qui réjouissent Yoyo. Le soir venu, la Negra modelo (excellente bière brune) à la terrasse du restaurant nous fait le plus grand bien avant le succulent dîner qui nous attend.

07-04-2006. Au levé du jour nous constatons que 4 Xiphos ont réussi à sauter hors de leur seau qui était pourtant recouvert avec une serviette. Il nous faut dont trouver une autre solution pour les empêcher de se suicider. Oscar, l’employé de l’hôtel qui est émerveillé par les couleurs bleu rouge et jaune de ces poissons, me propose de m’accompagner en ville car il sait où trouver des boites en polystyrène. De forme carrée, on y place facilement un sac poubelle à l’intérieur avant d’y installer les poissons.
Les allemands nous ayant fait part la veille de leur intention de visiter les chutes de
Misol-Ha et Agua Azul, nous passons le reste de la matinée à faire du shopping en ville. Après le déjeuné, la chaleur accablante de l’après midi aidant, nous nous adonnons à cette pratique mexicaine qui consiste à se coucher et dormir. Chez nous on appelle ça la sieste. Là-bas aussi d’ailleurs. Lorsque les rayons du soleil se font moins mordants nous allons récupérer de l’eau à la rivière pour nous occuper des changements d’eau à faire. Cela ne fait qu’une semaine que nous sommes là mais nous avons déjà pas mal de travail de maintenance avec tous les poissons que nous avons déjà capturé. A la tombée du jour, nous retrouvons nos amis pour un dernier dîner ensemble sous le ciel mexicain.

08-04-2006. Patrick Tobias et Oliver sont sur le départ. Ils vont continuer leur route jusqu’à Teapa afin de trouver quelques Paraneetroplus gibbiceps, puis ils retourneront vers Cancun pour se prélasser deux jours sur la Riviera mexicaine avant le retour vers leur Allemagne natale. Quand à nous, nous prenons le chemin du Rio Misol-Ha ou nous passons la matinée. J’y récupère une ponte de Thorichthys socolofi pendant que Yolande s’affère à pêcher ses ‘‘yeux bleus’’. Plus tard il s’avèrera que se sont des Priapelle intermedia. Une autre très belle espèce qui ne nous laisse pas indifférent est Poecilia mexicana. Plus craintifs et plus rapides que les précédents, il nous faut plus de patience pour en pêcher quelques uns. Les mâles bleu clair avec le bout de la caudale bordé d’orange sont magnifiques et nous espérons vraiment en ramener vivant en France. A midi, nous nous passons de déjeuner et nous retournons au Rio Bascan mais à un endroit différent de celui de notre première visite. Cette fois j’y aperçois de jeunes Paraneetroplus omonti d’une dizaine de centimètres, malheureusement impossible à attraper dans ce lit de rivière tapissé de gros galets. Et pas de couple gardant des alevins en vu. Même un petit galet avec une petite ponte ferait mon bonheur. Mais non, même pas ça. La chance n’est pas au rendez- vous. Un peu en aval ou la profondeur de l’eau atteint un mètre, un autre émerveillement nous attend. Des centaines de Xiphos et de Poecilia virevoltent autour de nous comme des feux- follets. Quel magnifique spectacle que cet immense banc de vivipares sans cesse en mouvement.
En ressortant de l’eau, Yolande se voit offrir par un jeune mexicain, quatre Xiphos d’une dizaine de centimètre, parmi lesquels un mâle au corps bleu avec la ligne latérale rouge brique et une superbe épée jaune bordée de noir. Les Chuco intermédium que j’arrive à attraper ont le corps beige avec le bord des écailles rehaussées de marron. La base du pédoncule caudale est quand à lui ponctué d’une multitude de points turquoises du plus bel effet.

09-04-2006. Au petit matin, une bonne surprise nous attend. Les trois femelles Xipho helleri reçus la veille ont données naissance à une cinquantaine d’alevins. Nous pourrons donc relâcher les adultes, plus délicats à transporter. Après les incontournables changements d’eau quotidiens, nous allons flâner au marché ce qui nous permet de goûter à quelques pâtisseries locales et a nous desaltérer de délicieux jus de fruits frais. L’après midi est consacré à la visite des ruines de l’ancienne ville maya. A 17H00 les gardiens virent tout le monde à grands coups de sifflets. C’est à ce moment précis que les premières gouttes de pluies commencent à tomber. A peine arrivé à la voiture, le ciel semble s’être déchiré et c’est sous des trombes d’eau que nous regagnons notre hôtel.

10-04-2006. Le déluge de la veille a laissé la place à un soleil radieux. En milieu de matinée, nous suivons la route en direction de Salto de Agua à soixante dix Km de Palenque ou nous retrouvons une portion du Rio Tulija. Malgré un fort courant et une profondeur de trois à quatre mètres, je décide d’y plonger, toujours attiré par l’envie de trouver ces sacrés P. omonti. En restant au bord de la berge, il ne devrait pas y avoir de problème. Au bout de trois essais infructueux je me rends compte que cela ne vaut pas la peine d’insister. Non seulement on y voir pas grand-chose, mais en plus le risque d’être emporté est réel. Je sors donc de l’eau au grand soulagement de Yoyo et nous retournons sur nos pas jusqu’au Rio Bascan ou nous relâchons les Xiphos. J’en profite pour chaparder quelques alevins à deux femelles C. intermédium et à une femelle T. lentiginosum, après quoi nous retournons mettre tout ce petit monde bien à l’abri à la Posada Canãda.

11-04-2006. Les bacs de stockage des poissons commençant à devenir un peu sale et gluant, il faut sérieusement penser à les nettoyer. Cette corvée nécessite tout de même la majeure partie de la matinée. L’après- midi se passe tranquillement au bord du Chacamax pour un long moment de farniente. Nos seules activités outre la baignade, sont photo et vidéo. Ce qui bien sur ne manque pas d’attirer les curieux

12-04-2006. En attendant que Yolande termine de se préparer je réussi l’exploit de me faire un lumbago en décrochant un T-shirt qui avait séché durant la nuit. La douleur est telle qu’il me faut expédier le petit déjeuné en quatrième vitesse pour retourner me coucher. Le toubib que l’on a appelé à la rescousse me donne le choix entre un anti-inflammatoire en comprimé ou par injection. Avant même que j’ai le temps de répondre, c’est Yolande qui décide de la piqûre. Facile quand ce n’est pas dans vos fesses qu’on plante l’aiguille. Ouille ! La deuxième seringue est destinée à me shooter afin que je me tienne tranquille. Re-ouille. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est efficace, puisque je suis HS jusqu’à 21h00, lorsqu’il revient pour la troisième injection. Ce soir, c’est ce brave Oscar qui accompagne Yolande à la rivière pour chercher de l’eau. A leur retour, en me voyant allonger sur le dos avec les mains croisées sur le ventre et les paupières closes, il demande à Yolande d’une voie inquiète en me désignant. « El muerto ? ». Ce qui nous fait éclater de rire.

13-04-2006. À mon réveil la douleur a disparu comme par enchantement et je peux à nouveau gambader comme un jeune faon. Les trois petites pompes à air que nous avions emmené ne suffisant plus pour assurer l’oxygénation de tous les bacs, c’est avec Oscar comme guide que nous nous rendons en ville pour en trouver une supplémentaire dans un petit magasin aquariophile que seuls, nous n’aurions jamais trouvé. Vers 13H00 c’est encore Oscar qui nous emmène à la laguna Catazaja, à trente kilomètres au nord de Palenque. L’eau y est trouble et affiche une température de trente deux degrés. Pour la pêche nous utilisons un filet de dix mètres avec des mailles de 1,5 cm. Les poissons que nous y trouvons sont ‘‘Cichlasoma’’ salvini, ‘‘Cichlasoma’’ urophtalmus, Thorichthys passionis et Vieja heterospilum pour ce qui est des cichlidés. Pour le reste, il y a Poecilia mexicana, Poecilia kykesis et Dorosoma anale ( un Clupeidaé ) . Sans compter les dizaines de poissons chat qui viennent se prendre dans le filet avec leurs nageoires dentelées et qui nous prennent un temps fou à démailler. La pêche puis la séance photo terminée nous relâchons tout car la place commence à manquer. Dommage pour les T. passionis. Puis nous nous rendons à Emiliano Zapata sur les bords du Rio Usumacinta ou les maigres résultats obtenus nous incitent rapidement à abandonner la partie.

14-04-2006. C’est sur une route souvent en mauvais état que nous nous dirigeons vers La Palma, petit village à 150 km à l’est de Palenque et à une encablure de la frontière avec le Guatemala. Là, le Rio San Pedro coule paisiblement. Arrivé sur place, c’est la désillusion. Des deux cotés du fleuve, les berges ne sont que propriétés privées clôturées de fils de fer barbelé, sans possibilité de pêche. Ce n’est pas ici qu’on trouvera les « Cichlasoma » octofaciatum tant convoité. Au retour, nous retraversons le Rio Usumacinta sur le bord du quel nous nous arrêtons. L’eau est très claire et les seuls poissons visibles se trouvent autour des rares pierres présentes sur l’étendu de sable qui forme le lit de la rivière. C’est en entourant ces pierres avec le filet, que nous capturons quelques Vieja synspilum et ‘’Cichlasoma’’ urophtalmus d’une dizaine de centimètres ainsi que Thorichthys helleri. Encore une fois, notre manège attise la curiosité de quelques bambins qui se marrent en nous voyant prendre des photos des poissons pêchés. Trop grands pour le transport, nous en faisons cadeau à l’un d’eux qui nous a expliqué qu’il avait un bassin pour les mettre dedans. Personnellement je pense que le bassin en question doit plutôt avoir la forme d’un barbecue. J’espère qu’ils apprécieront (les mexicains, pas les poissons). L’après midi est déjà bien avancé lorsque nous arrivons au Rio Chancala. Le but de notre arrêt est de trouver d’autres Theraps irregularis à ramener. Mais l’eau est très trouble et nous ne trouvons rien. La chance n’est décidément pas au rendez-vous aujourd’hui. D’autant plus qu’en arrivant à l’hôtel, nous constatons qu’il y a quelques pertes parmi ceux que nous avons déjà.

15-04-2006. Les changements d’eau de la veille n’y ont rien fait. Au petit matin, c’est l’hécatombe chez les irregularis. Je suis un tantinet dégoûté. Il va vraiment falloir mettre les bouchées doubles pour en ramener. Peut être au Rio Lacanja, à quelques 120 km de Palenque ou nous comptons aller le lundi de Pâques, deux jours avant notre retour vers Cancun. En attendant, le Rio Bascan fera l’affaire pour se rafraîchir. Tout en pataugeant dans la rivière, je me dis que ce serait trop C.. si les minuscules alevins des socolofi ne tenaient pas le coup jusqu’à notre retour. Par sécurité je me décide donc à attraper huit spécimens adultes, de manière à former quatre couples. Pendant ce temps Yolande agite avec frénésie ses épuisettes devant une femelle T. coeruleus qui n’a toujours pas compris ou est passé la moitié de sa progéniture. Avant de retourner à l’hôtel nous passons en ville, histoire de trouver une bassine assez grande pour maintenir les socolofi dans des conditions décentes.

16-04-2006. Je prends ma matinée pour célébrer la fête de Pâques en compagnie
d’Oscar. Puis, pour le remercier de tous les services qu’il nous a rendus jusque là, je lui fais cadeau d’une nouvelle chemise. Ce qui visiblement lui fait bien plaisir (il ne la quittera plus jusqu’à notre départ). L’après midi, toujours accompagné d’Oscar, nous partons pour le Rio Misol-Ha ou j’ai la surprise de tomber par hasard sur un superbe couple de Thorichthys meeki que je ne m’attendais pas à rencontrer ici. D’autant plus que depuis une heure que nous fouillons l’endroit, c’est le seul couple que j’ai aperçu. Sorti de l’eau, il s’avère que c’est une très belle variété, assez sombre de corps avec une grande zone d’un rouge foncé très prononcé qui va de la bouche jusqu’à l’abdomen Un couple ne suffisant pas, il nous faut en trouver d’autres. En m’éloignant d’une centaine de mètres, c’est toute une colonie que j’aperçois. Tous les deux mètres, un couple défend
âprement son territoire. C’est à ce moment là qu’ils sont le plus faciles à attraper à l’épuisette et il ne me faut pas plus d’un quart d’heure pour en capturer six de plus. Lorsque je rejoins mes deux compagnons, je trouve Oscar en extase devant la beauté du premier couple pêché. Il n’ose rien demander, mais son air en dit long. Quand je lui propose d’aller lui en pêcher un couple pour l’aquarium de sa mère, il s’empresse d’accepter. Quelques minutes plus tard, alors que je lui tends un sachet avec deux nouvelles prises, un large sourire illumine son visage. Il en faut peu pour rendre un homme heureux. Heureux nous le sommes tous les trois en retournant à Palenque.

17-04-2006. Ce matin, pour mes 45 ans, j’ai la surprise de me voir offrir une part de gâteau par le chef du restaurant. Durant le petit déjeuner, nous décidons de ne pas aller jusqu’au Rio Lacanja. La destination du jour sera donc le Rio Chocoljà, à seulement une cinquantaine de kilomètres. Les couples de T. irrégularis avec des jeunes ne sont pas légion, mais Yolande en repère un très rapidement. Lorsque j’arrive à sa hauteur, elle me tend un sachet avec une trentaine de petits. Joli cadeau d’anniversaire. Maintenant il s’agit de filmer le reste de la famille, ce qui ne pose pas de problème puisque le couple n’est pas trop farouche. En continuant mes investigations, j’aperçois de loin un couple avec ses alevins, de ce que je pense être des Parachromis friedrichsthalii. Mais en me rapprochant je constate que ce ne sont que des C. intermedium. On ne peut pas gagné à tous les coups. Peut être que plus loin nous aurons plus de chance d’en voir. Après avoir consulté la carte, il s’avère que la route croise de nouveau la rivière. Cela fait une soixantaine de kilomètres, mais il faut aller voir. Arrivé sur place, aucune trace du Rio. Tout juste quelques petits ruisseaux. En fait ce n’est que l’endroit ou le Rio Chocoljà prend sa source. Un peu dépité, nous retournons donc au point de pêche n° 1 ou je fini par apercevoir un jeune P. friedrichsthalii de 6-7 cm, bien jaune. Cette fois, il n’y a pas d’erreur possible. Mais ce sera le seul, tous les autres étant parti en vacance pour la durée de notre séjour au Mexique. En revenant au rocher ou nous avions posé nos affaires, un autre couple de T. irregularis a la bonne idée de montrer son museau afin que je les soulage sans aucun remord d’une bonne partie de leurs bébés. Maintenant, il s’agit de les ramener vivant en France. Ce qui n’est pas une mince affaire.
L’après midi tirant doucement à sa fin, nous nous empressons de rejoindre Palenque ou nous avons juste le temps de nous occuper de nos pensionnaires et de nous préparer avant de retrouver Oscar que nous avons invité à dîner. L’apéritif est partagé avec tout le personnel du restaurant qui tout au long de notre séjour c’est toujours montré très amical et attentionné. Il en va de même pour le gâteau en fin de repas que Yolande leur avait commandée le matin, pour me faire une surprise. La petite fête étant un légèrement arrosée, c’est un petit peu éméché que nous rejoignons l’hôtel ce soir là.

18-04-2006. Toute la matinée est consacrée aux soins des poissons qui commencent à envahir une partie de la chambre. Au fur et à mesure que les jours passent d’autres arrivent et cela prend donc de plus en plus de temps pour s’en occuper correctement.
Une fois terminé, nous commençons à ranger un peu nos affaires pour le retour vers Cancun qui se fera en deux étapes. L’après midi est consacrée à une dernière balade en ville pour faire quelques emplettes, puis à la baignade au Rio Misol-Ha avec notre inséparable ami Oscar. C’est aussi l’occasion de pêcher quelques Poecilia mexicana. De retour à l’hôtel nous terminons de boucler nos valises. Le matériel et les vêtements dont nous n’avons plus besoin, sont distribués au personnel de la Posada. Lorsque nous allons dîner, il ne reste plus que les poissons et les pompes à emballer. Cela sent fortement la fin des vacances et la ‘’Negra modelo’’ ce soir, a un léger goût d’amertume.

19-04-2006. Le petit déjeuné terminé, Yoyo termine le conditionnement des poissons pendant que je vais remplir les bidons d’eau au Rio Chacamax. A 9h30, après avoir salué tous nos nouveaux amis, c’est le départ. 500 km de route jusqu’à Bacalar avec deux contrôles phytosanitaire que nous passons sans problème. Lorsque je coupe le moteur à Francisco Escàrcega pour faire le plein, Yoyo qui rêve depuis une semaine de hamburger- frites, se précipite dans un fast-food qu’elle vient de repérer. Quand elle en ressort dix minutes plus tard, c’est avec les bras chargé et un large sourire de satisfaction à l’idée de ce qui va passer par son palais d’ici quelques minutes.
Il est à peu près 17h00 lorsque nous arrivons à destination. Les poissons ont bien supporté la première étape, sauf 5 T. socolofi pour qui le voyage se termine ici. Il fait encore jour quand tout ce beau monde est installé pour la nuit et j’en profite pour aller jeter un coup d’œil sous la surface de la lagune. La visibilité est de deux à trois mètres et le sol est recouvert de vase, sans végétation. Les rares poissons que j’arrive à apercevoir, sont de jeunes Vieja de 5 cm, très certainement des V. synspilum. Mais à part ça, rien.

20-04-2006. Seconde étape. Il nous faut 5h30 de route pour faire les 350 km qui séparent Bacalar de Cancun. Là on passe à l’aéroport pour rencontrer Alex avec qui je prends rendez-vous pour le lendemain à 10h00. Le reste de l’après midi est consacrée à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

21-04-2006. Notre ultime journée mexicaine. Pendant que Yolande s’occupe des poissons, Alex et moi partons pour l’aéroport ou nous rencontrons le responsable de la compagnie aérienne. Ce dernier prend note que nous avons des poissons et me certifie qu’il n’y aura pas de problème, mais il veut un certificat vétérinaire que je dois prendre à Cancun. Une fois de retour en ville, une bonne heure est nécessaire pour trouver le bureau administratif en question. Là, il ne faut pas moins de dix minutes d’explication avec l’employé, une demi-heure de renseignements pris par téléphone par ce même employé et trois heures d’attente jusqu’à ce que le responsable se décide à bouger. Surtout garder son calme. En sortant, nous passons rassurer Yolande qui commençait à sérieusement s’inquiéter. On se demande bien pourquoi. Après tout cela ne faisait que 6 heures que nous l’avions laissé à l’hôtel. Sur ce, je ramène Alex à l’aéroport où il prend son job avant de retourner à Cancun pour un moment de relaxation au bord de la piscine. La dernière journée a été épuisante.

22-04-2006. 5h00 du matin, le réveil sonne. La sono de la discothèque voisine était si forte que nous n’avons pu fermer les yeux que vers 4h00 du matin. Nous sommes épuisés, mais il faut se lever car le temps nous est compté. En deux heures tous les poissons sont conditionnés et prêt pour le grand voyage. Le petit déjeuner expédié, nous partons pour l’aéroport. A 11h00 L’avion quitte Cancun pour Mexico ou il nous faudra patienter 5h00. Puis se sera Mexico – Paris. Mais déjà je pense au jour ou je reviendrai dans ce beau pays. Car une chose est sure, j’y reviendrai.



Armand PRINTZ


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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 14:07

voyage aquariophile au Mexique 874950743 super Armand !!
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 23:33

ça fait rêver...
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:22

voyage aquariophile au Mexique 874950743 très beau récit j’attends les vidéos si elles sont disponibles ? maintenant que j'ai lu tout l'article je suis impatient de découvrir ces paysages et poissons !!
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:29

Je vais voir avec ma présidente du club de L'Hopital pour faire une soirée vidéo afin de présenter le film. Je vous tiendrai au courant pour ceux que cela interesse.
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mélano57
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:35

Je viendrais....
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:39

oui je serais présent si possible Very Happy
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:42

Razz vien déja nous aider a installer pour la bourses et tu auras sont feu vert à dit ma chères et tendre maman Razz
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeDim 24 Juin 2012 - 23:52

ludo57 a écrit:
Razz vien déja nous aider a installer pour la bourses et tu auras sont feu vert à dit ma chères et tendre maman Razz

Peut pas tout faire non plus. lol!
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Ludo57
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 0:03

Bon je te chercherai une excuse valide Very Happy
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MessageSujet: Re: voyage aquariophile au Mexique   voyage aquariophile au Mexique Icon_minitime

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