Dimanche 21 octobre 2012 -
Démolition des 3 cheminées de la centrale a gaz de Richemont qui servait a fournir de l'électricité avec le surplus de gaz des hauts fourneaux qui était acheminé par l'intermédiaire de gazoduc jusqu'à cette centrale.bon visionnage!!!
Autoroute A 31 coupé de 11h20 jusqu'à 11h40.
Beaucoup de fumée apres la démolition.
Autoroutes et départementales coupées, navigation fluviale interrompue, espace aérien fermé… Principe de précaution oblige, c’est un dispositif quasi militaire que la préfecture a mis en place, hier matin, à proximité de l’ancienne unité de production d’électricité de Richemont. Et pour cause puisque, dans le cadre du démantèlement de cette centrale EdF, à l’arrêt depuis quatre ans, il s’agissait de faire tomber trois cheminées de 75, 111 et 115 mètres.
Après la déconstruction du gazoduc en 2010-2011, cette seconde étape du démantèlement de site avait cela d’exceptionnel qu’elle consistait à dynamiter ces trois ouvrages vieux de 60 ans en vingt-six secondes. « Une opération unique en Europe à laquelle nous avons consacré six mois d’études », explique Alberto Dos Santos, le directeur de la société Cardem chargée de l’abattage des trois ouvrages. Sachant qu’il est « plus difficile de démolir que de construire, d’autant plus sur un site particulier à préserver et à proximité d’un poste RTE (réseau de transport d’électricité)», les techniciens ont imaginé un système de charnières métalliques afin de faire choir les cheminées, selon des angles précis, et au moyen de 80 kg d’explosifs et 225 détonateurs.
Au-delà de la partie technique, un énième pan de l’histoire industrielle est tombé en poussière.
Avec ces trois symboles de ce qui fut la centrale sidérurgique de Richemont, les anciens de la Vallée de l’Orne ont perdu ce qu’ils considéraient comme leurs repères. Trois repères dont il ne reste plus que 6 500 tonnes de gravats et 200 tonnes de ferrailles que le centre de post-exploitation d’EdF, chargé de la réhabilitation complète du site, s’est engagé à recycler.
Ce n’est qu’une nouvelle étape de ce chantier de démontage de ces unités de production d’électricité qui ont été définitivement fermées en 2008, a précisé Laurent Munier. Le désamiantage des bâtiments doit se dérouler de mi-2013 à fin 2014. Ensuite, viendront la démolition de l’usine (2015-2016) et la dépollution, en 2017. » Coût total de ces opérations : autour de 25 millions d’euro.
https://www.dailymotion.com/video/xuhuja_demolition-des-cheminees-de-la-centrale-edf-de-richemont_newshttps://www.dailymotion.com/video/xuhted_demolition-de-3-cheminees-de-la-centrale-a-gaz-de-richemont-moselle-21-10-12_newshttp://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/10/22/vingt-six-secondes-pour-raser-les-trois-cheminees-de-richemont